Gao - La MINUSMA offre un cadre de promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble
M. Brehima Barry, sous-préfet de la commune rurale de Gounzoureye, région de Gao a donné le coup d’envoi ce vendredi 10 juillet du dialogue inter-communautaire pour le renforcement de la cohésion sociale dans la salle de réunion de la Maire de la commune.
La commune de Gounzoureye est issue de l’ancien arrondissement
central de Gao. traversée du nord au sud
par le fleuve Niger, elle est composée de 13 villages (Koima, Tchirissoro, Sadou, Lobou, Sidibé, Kosseye, Gorom Gorum, Kadji,
Wabaria, Arhabou, Tacharane, Bagoundjé I et Bagoundjé II). Sa population est de 51.213 habitants et est
composée essentiellement de Sonrhai, de peulh, de tamacheq et des arabes.
Les chefs de village et leurs conseillers, les notables,
les leaders religieux et traditionnels, les responsables des services
techniques, les conseillers communaux, les femmes, jeunes ont participé à ce rendez-vous. « Permettez-moi de vous exprimer toutes
mes félicitations pour votre participation à cette rencontre de cohésion
sociale. Votre abnégation et vos efforts
dans ce processus de paix entrevoit un très grand espoir dans la quête pour la
paix, la réconciliation et la cohésion sociale au Mali » s’est réjoui M. Tchaptile
E. Bacop de la division des Affaires civiles de la MINUSMA à Gao.
Tout en félicitant le partenariat entre l’ONG-Union pour
un avenir écologique et solidarité en sigle UAVES et la MINUSMA en vue de
contribuer au renforcement des capacités des populations dans le cadre de la
mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, M.
Tchaptile E. Bacop a aussi fait savoir dans son allocution que « l’appui
de la MINUSMA prouve donc une réelle portée et toute sa pertinence à travers le
financement de ce forum par sa division des Affaires civiles pour la mise en œuvre
de l’Accord de paix ».
Pour sa part, M. Abdoulkader Younassa Maiga, maire de la
commune rurale de Gounzoureye, craint que le chômage des jeunes, qui est l'une
des principales causes de la pauvreté et de la délinquance juvénile, peut continuer
à exacerber les conflits inter-communautaires et mettre en péril la cohésion
sociale. Il a souligné que « l'établissement
de la paix et de la sécurité est lié à la lutte contre la pauvreté ».
La division des Affaires Civiles de la MINUSMA travaille
avec acharnement pour amener autour d’une table tous les acteurs locaux dans le
but de promouvoir la confiance entre les communautés entre elles, d’une part,
et la société civile et l’administration, d’autre part. Les fora communaux regrouperont 100
personnes dont 20 jeunes et 30 femmes. Au total 7 fora sont organisés dont 6
dans les chefs-lieux des communes (Anchawadji , Dabéro, Gao, Gounzoureye,
Intilit et Soni Ali Ber). Et un (01) dernier fora dans le chef-lieu de cercle (Gao)
regroupera toutes les communes en raison de 20 délégués par commune. Les ateliers de renforcement des capacités
regrouperont 50 participants chacun dont 20 jeunes, 20 femmes et 10 élus et 20
leaders communautaires et 10 autorités locales.
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