Gao : La MINUSMA et la sécurisation des populations riveraines du fleuve Niger
Du 28 au 29 août
dernier, un détachement de l’unité fluviale bangladaise de la MINUSMA à Gao
(connue sous l’acronyme anglais ‘BANRU’) a effectué une opération de contrôle
et de sécurisation des populations riveraines sur l’axe Gao-Ansongo-Gao.
Le 28 août 2015, au petit matin, Le lieutenant-commandant Akhizul, à la tête d'une unité, embarque à bord de deux patrouilleurs rapides et d’un bateau pneumatique rigide. Composée d’officiers, de marins, de soldats, de pilotes, des mécaniciens, d’interprètes, et d’une équipe médicale, ces 23 personnes ont quitté le quartier général de BANRU à Gao pour Ansongo où ils arriveront à la fin de la journée. Entre Gao et Ansongo se sont plusieurs localités qui seront visitées au cours de la patrouille, dont Bara, Daosorkey, Gabero, Gargouna, Houssa-Foulan, Koyassa, Renras, Tasara, Tianame, ou encore Wiyebangou.
Situé dans la partie australe de la région de Gao, le cercle d’Ansongo couvre une superficie de 23.614 km2 soit près de 13,9 % de la superficie totale de la région de Gao. Il est limité par le cercle de Gao au nord, la république du Niger au sud-est, le Burkina-Faso au sud-Ouest et le cercle de Ménaka à l’Est. La population du cercle est estimée à 85 000 habitants. C’est une zone à vocation agro pastorale et les principaux foyers humains sont concentrés le long du fleuve Niger qui traverse le cercle sur près de 140 km.
Le samedi 29 août 2015, la patrouille quitte Ansongo pour retourner à Gao. En chemin, elle fait une escale d’une heure dans la localité de Bara afin de prendre des nouvelles de la population. L’équipe médicale a profité de cet arrêt pour mener des consultations médicales gratuites. Abdrahamane Touré, 23 ans, n’a pas caché sa joie après avoir consulté : « J’ai des douleurs d’estomac depuis quelques semaines, malheureusement, il n’y a pas un médecin dans le coin. Le médecin de la MINUSMA m’a consulté. Il m’a ensuite prescrit des médicaments qui m’ont été immédiatement administrés ».
Cette patrouille de la MINUSMA sur le fleuve Niger, qui est la 18ème après le parachèvement de la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali en juin dernier, s'est déroulée sans problème.
Aux alentours de 19h30, les deux patrouilleurs rapides et le bateau pneumatique rigide accostèrent sur le quai du site riverain de l’unité fluviale du contingent bangladais de Gao, ce qui mit fin à cette patrouille.
Il faut rappeler que ces patrouilles militaires à longues portées sur les eaux du fleuve Niger, ont pour but de contribuer à sécuriser cet axe stratégique, où se croisent plusieurs bateaux de transports de passagers, de marchandises, et autres embarcations, mais aussi où les populations exercent d’intenses activités de pêche, d’agriculture et d’élevage.
https://minusma.unmissions.org/gao-la-minusma-et-la-s%C3%A9curisation-des-populations-riveraines-du-fleuve-niger
Le 28 août 2015, au petit matin, Le lieutenant-commandant Akhizul, à la tête d'une unité, embarque à bord de deux patrouilleurs rapides et d’un bateau pneumatique rigide. Composée d’officiers, de marins, de soldats, de pilotes, des mécaniciens, d’interprètes, et d’une équipe médicale, ces 23 personnes ont quitté le quartier général de BANRU à Gao pour Ansongo où ils arriveront à la fin de la journée. Entre Gao et Ansongo se sont plusieurs localités qui seront visitées au cours de la patrouille, dont Bara, Daosorkey, Gabero, Gargouna, Houssa-Foulan, Koyassa, Renras, Tasara, Tianame, ou encore Wiyebangou.
Situé dans la partie australe de la région de Gao, le cercle d’Ansongo couvre une superficie de 23.614 km2 soit près de 13,9 % de la superficie totale de la région de Gao. Il est limité par le cercle de Gao au nord, la république du Niger au sud-est, le Burkina-Faso au sud-Ouest et le cercle de Ménaka à l’Est. La population du cercle est estimée à 85 000 habitants. C’est une zone à vocation agro pastorale et les principaux foyers humains sont concentrés le long du fleuve Niger qui traverse le cercle sur près de 140 km.
Le samedi 29 août 2015, la patrouille quitte Ansongo pour retourner à Gao. En chemin, elle fait une escale d’une heure dans la localité de Bara afin de prendre des nouvelles de la population. L’équipe médicale a profité de cet arrêt pour mener des consultations médicales gratuites. Abdrahamane Touré, 23 ans, n’a pas caché sa joie après avoir consulté : « J’ai des douleurs d’estomac depuis quelques semaines, malheureusement, il n’y a pas un médecin dans le coin. Le médecin de la MINUSMA m’a consulté. Il m’a ensuite prescrit des médicaments qui m’ont été immédiatement administrés ».
Cette patrouille de la MINUSMA sur le fleuve Niger, qui est la 18ème après le parachèvement de la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali en juin dernier, s'est déroulée sans problème.
Aux alentours de 19h30, les deux patrouilleurs rapides et le bateau pneumatique rigide accostèrent sur le quai du site riverain de l’unité fluviale du contingent bangladais de Gao, ce qui mit fin à cette patrouille.
Il faut rappeler que ces patrouilles militaires à longues portées sur les eaux du fleuve Niger, ont pour but de contribuer à sécuriser cet axe stratégique, où se croisent plusieurs bateaux de transports de passagers, de marchandises, et autres embarcations, mais aussi où les populations exercent d’intenses activités de pêche, d’agriculture et d’élevage.
https://minusma.unmissions.org/gao-la-minusma-et-la-s%C3%A9curisation-des-populations-riveraines-du-fleuve-niger
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