Célébration des fêtes d’indépendance du Burundi, de la RD Congo et du Rwanda à Gao
Célébration des fêtes d’indépendance du Burundi, de la RD Congo et du
Rwanda à Gao
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06/07/2016
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La République
démocratique du Congo (RDC) célèbre la fête de son accession à l’indépendance
le 30 juin de chaque année, tandis que le Burundi et le Rwanda commémorent
les leurs le 1er juillet. Pour marquer l'occasion, les communautés du
Burundi, de la RDC et du Rwanda à Gao ont organisé une réception à Gao Plage
Restaurant. Le chef de bureau régional de la Mission onusienne à Gao Mohamed
El-Amine Souef a rehaussé de sa présence la cérémonie commémorative.
Parmi les
invités figuraient plusieurs fonctionnaires des différents pays travaillant
pour la MINUSMA, tous basés à Gao.
La cérémonie a
débuté par des hymnes nationaux des trois pays, suivi des interventions de M.
Jean-Damascène Nyandui, représentant des communautés Burundaise et Rwandaise
et, de Mme Adèle Kahota pour celle de la République démocratique du Congo.
« Le Burundi
et le Rwanda ont accédé à l’indépendance à la même date la même année : le
1er juillet 1962, soit 54 ans déjà à ce jour » a rappelé M. Jean-Damascène
Nyandui.
Mme Adèle
Kahota a quant à elle parlé de quelques acquis hérités de la colonisation
pour la RDC surtout dans le domaine de l’éducation. Elle reconnaît que
« le chemin est encore long, car la voie vers une indépendance totale se
construit au quotidien ».
Dans son
discours, le Chef de Bureau a mis l’accent sur la Charte de l’Union africaine
dont l’un des objectifs est d’avoir une indépendance totale. « Ce qui
veut dire la paix, la stabilité, la sécurité, la sérénité, et la quiétude.
Seul moyen, selon M. Souef : « qui permettra d’atteindre le développement »
a-t-il conclu.
M. Souef a
ouvert la piste aux pas de la rumba avec le mythique morceau
"Indépendance cha-cha", chanson chantée en 1960 par l’un des
artistes les plus prolifiques de la musique congolaise Joseph Kabasele alias
Grand Kallé. Un "hymne à la joie" pour commémorer ce moment historique.
Cette
cérémonie était donc quelques instants de répit, dans ce contexte sécuritaire
difficile, offerts par les ressortissants de ces trois pays à leurs collègues
travaillant à Gao au service de la paix.
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