GAO : Une délégation de parlementaires allemands rencontre la MINUSMA et la société civile
Mohamed El-Amine Souef, chef du bureau regional de la MINUSMA saluant Edelgard Buhlam, vice-présidente de la chambre basse du parlement allemand |
Mme Edelgard Buhlam, vice-présidente de la
chambre basse du parlement allemand, est arrivée dans la Cité des Askia ce
mardi 21 février 2017 en compagnie d’une forte délégation composée de
fonctionnaires des différents ministères de son pays. Ils étaient à Gao pour se rendre compte
des conditions de vie des soldats allemands au Mali mais aussi, examiner la
possibilité d’un éventuel déploiement d’officiers individuels de la police
supplémentaires, au profit de la MINUSMA.
M. Mohamed El-Amine Souef, le Chef du
bureau régional de la MINUSMA à Gao, a reçu la délégation au Super Camp de la Mission
onusienne. Il les a entre autres informé de l’opérationnalisation du Mécanisme
Opérationnel de Coordination (MOC), mais aussi de la récente attaque terroriste
contre son site de regroupement, des élections municipales/régionales, des
questions relatives aux autorités intérimaires et ses défis, de l’évolution du
processus de cantonnement et du DDR, des récentes opérations militaires Dambé
et Filidjo menées conjointement par les FAMa, la force Barkhane et la MINUSMA.
Mme Touré Koumba Maiga, présidente de la
Plateforme des Femmes Leaders pour la Stabilisation Politique et Sécuritaire de
la Région de Gao, était associée à cette rencontre. Très satisfaite d’avoir
porté à l’attention de la délégation allemande, l’urgence des projets visant
l’autonomisation de la femme dans sa région et l’emploi des jeunes, Mme Koumba
a aussi salué le travail de la MINUSMA : « Les efforts inlassables de la
MINUSMA pour le rétablissement de la paix et son appui aux initiatives de
développement, au travers de ses projets à impact rapide, contribuent
énormément à l’amélioration de l’environnement social, économique et
sécuritaire dans notre région ».
Mme Buhlman qui vient d’effectuer sa
deuxième visite au Mali, a exprimé ses inquiétudes suite « à la montée de la
violence dans le nord du pays, » a-t-elle déclaré, avant d’ajouter, face à
la société civile : « je voulais avoir plus de détails sur ce que la
communauté internationale peut faire pour l’amélioration des conditions de vie
de la population, notamment celles de femmes et de jeunes ».
Ibrahim Miharata Maiga et Salihou Ibrahim,
respectivement président de la Case des Migrants de Gao et Porte-parole du
Cadre de concertation des notables de Gao, ont également pris part à cette
rencontre.
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